![]() Le corps humain, son sang et tous ses milieux liquides ont un « pH » mesurable. Lorsque ce pH est égal à 7, il est neutre : ni acide ni alcalin . Inférieur à 7, il est acide, supérieur à 7, il est alcalin (ou basique). Le corps cherche constamment à éliminer son surplus d’acidité pour rester en bonne santé. Pour fonctionner correctement, notre organisme doit se situer dans une zone de pH équilibrée (autour de 7). Une alimentation trop acidifianteUne mauvaise élimination, une mauvaise alimentation, le stress, l’exposition aux champs électromagnétiques, etc… entraînent un excès d’acidité et une surcharge en déchets métaboliques et toxines. Il a été montré que l’alimentation moderne est trop acidifiante. En particulier, elle est devenue trop riche en sucres rapides, graisses raffinés, céréales raffinées et viandes. Les légumes, fruits et produits complets (non raffinés) sont trop peu consommés. Il existe un indice (PRAL : Potential Renal Acid Load) établi pour chaque aliment et reflétant leur potentiel acidifiant ou alcalinisant (cliquez sur le tableau ci-contre). Les autres facteurs acidifiantsIl s’agit du stress, du surmenage et du mauvais sommeil: à cause des troubles d’assimilation, des troubles de circulation et la mauvaise oxygénation des tissus qu’ils entraînent. Le manque de vitamines et minéraux : les réactions chimiques du métabolisme des aliments donne des substances acides. Au final les acides sont neutralisés par les systèmes tampons du corps. Ces systèmes ont besoin de vitamines et d’oligo-éléments pour bien fonctionner. Le manque d’oxygénation : le manque d’exercice physique, la mauvaise respiration, le tabac font que l’oxygène manque pour métaboliser et neutraliser certains acides. De mauvais systèmes d’élimination : les reins, le foie, le colon et la peau sont des émonctoires qui doivent bien fonctionner pour éliminer les acides. S’ils fonctionnent mal, l’acidité n’est pas bien gérée dans le corps. Les conséquences d’un excès d’acidité sur la santéLes études scientifiques montrent qu’un terrain trop acide peut favoriser la déminéralisation (notamment ostéoporose), mais aussi la fonte musculaire, certains calculs rénaux… Souvent l’acidité métabolique peut s’accompagner de fatigabilité, mauvaise haleine, mauvaise digestion, déséquilibre de la flore intestinale avec putréfaction, urines chargées et fortes en odeur, douleurs musculaires, transpiration excessive, crampes, mycoses, migraines, etc… Beaucoup de réactions métaboliques nécessitent un pH particulier pour bien se faire. La modification du pH (de l’équilibre acidobasique) peut nuire à ces réactions, en particulier : fonctions d’assimilation des nutriments au niveau digestif, d’élimination des toxines (en particulier par le foie) et de lutte contre les radicaux libres (systèmes antioxydants). L’alimentation alcalinisanteNotez qu’une des règles d’or est déjà de bien mastiquer ses aliments afin de bien faire intervenir la salive dans le processus de digestion. Voici les règles de base pour une alimentation diminuant l’acidité du
A éviter : les sucres raffinés et les produits sucrés, l’alcool, l’excès de viandes, l’excès de céréales notamment raffinées (farines blanches raffinées), l’excès de sel, de café et cacao, les huiles raffinées industrielles… Contrôler et corriger son pHLa correction de l’équilibre acido-basique peut aider à réguler et optimiser :
C’est donc surtout un changement d’habitudes alimentaires qui est nécessaire et qui se fait sur le long terme. Boire des eaux minérales alcalines est aussi très utile. Pour obtenir plus rapidement un meilleur équilibre acide-base l’emploi de sels minéraux est possible. Il s’agit la plupart de temps de citrates ou bicarbonates. On commence avec une dose faible en contrôlant son pH urinaire. On augmente la dose si le pH n’est pas modifié après quelques jours. Après avoir trouvé la dose efficace pour corriger son pH (qui devrait être normalement supérieur à 6.5), il faut poursuivre plusieurs mois (2 à 6 mois selon l’ancienneté des troubles et l’acidité constatée). Ensuite, on diminue la dose progressivement jusqu’à arrêter les sels alcalinisants en ayant, bien entendu, modifié son alimentation et changé quelques habitudes. Pour contrôler le pH des urines simplement, on peut utiliser du papier test pH. Ce dernier doit être gradué de 5 à 9 par demi-unités (en pharmacie). Il faut mesurer ses urines le matin et le soir pendant plusieurs jours pour être bien sûr que l’excès d’acidité est réel et continu (ph inférieur à 6.5). |
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