![]() Distinguer inflammation aigue et inflammation chroniqueL’inflammation est une réaction normale de défense de notre corps. Elle se produit lorsqu’un élément étranger pénètre dans nos tissus (bactérie, virus, toxine, corps étranger…) ou qu’une réparation est nécessaire (après un choc, une plaie…). L’inflammation se caractérise localement par un afflux de sang plus important, avec rougeur, chaleur, gonflement et souvent douleur. De cette façon, le corps apporte des éléments réparateurs dans cette zone, augmente le travail de ces éléments et la douleur nous conduit à la mettre au repos. L’inflammation est donc nécessaire mais ne doit être qu’une partie momentanée de ce processus de réparation, d’une durée limitée. L’inflammation chronique se différencie par trois choses : Les effets de l’inflammation chronique
L’inflammation chronique favorise la dégénérescence des cellules et des tissus comme les articulations (arthrose), les parois des vaisseaux (artériosclérose), le pancréas (diabète)… Elle entraine, à la longue, une baisse des défenses immunitaires et fait le lit des maladies à composante inflammatoire (maladies cardiovasculaires, arthrites, asthme, Alzheimer, syndrome de l’intestin irritable, cancers, maladies auto-immunes, etc…). Elle augmente les taux de radicaux libres et donc l’oxydation du corps. Les causes et facteurs de risque de l’inflammation chroniqueElle
est le plus souvent due à une stimulation permanente des fonctions de
défense (immunité) ou de réparation du corps. Trois grandes causes se
distinguent : D’autres facteurs favorisent l’inflammation chronique comme :
Le vieillissement lui-même favorise l’inflammation. On retrouve plus de marqueurs biologiques de l’inflammation chez les sujets âgés. On ne sait pas très bien en attribuer la cause. Cela peut-être le ralentissement général des fonctions antioxydantes, hormonales, détoxicantes, l’altération et le moins bon fonctionnement des mitochondries (les petits génératrices d’énergie dans nos cellules) qui libèrent de plus en plus de radicaux libres, l’accumulation de toxines ou polluants dans le corps, etc… Ceci crée un véritable cercle vicieux : l’inflammation favorise le vieillissement qui, lui-même, favorise l’inflammation. Comment savoir si on est sujet à l’inflammation chronique ?Les marqueurs biologiques
– CRP (protéine C réactive) Moins couramment, on peut demander : Les symptômesTout le problème de la suspicion d’inflammation chronique est là : elle peut passer inaperçue, sans signe particulier. Voici néanmoins quelques symptômes pouvant évoquer l’inflammation. Lorsque ces symptômes sont vécus au quotidien et pendant des mois (ou des années) ils peuvent alors signer l’inflammation chronique :
Comment lutter contre l’inflammation chroniqueLes nutriments « anti-inflammatoires »
Les oméga 9 ont également une action anti-inflammatoire. Il s’agit des acides gras mono-insaturés (très présents dans l’huile d’olive). Le GLA ou acide gamma-linolénique est également intéressant. C’est une exception dans les oméga 6 qui sont, pour la plupart, pro-inflammatoires. Cet acide gras insaturé est très présent dans les huiles de bourrache ou d’onagre, classiquement utilisées contre les inflammations cutanées, articulaires (polyarthrite) ou gynécologiques… Cet effet est plus marqué lorsque le GLA est associé à des apports d’acide linolénique (oméga 3) L’huile ou les graines de lin sont très riches en acide linolénique. Les fibres alimentaires en évitant les pics de glycémie (sucre dans le sang), et en accélérant le transit intestinal ont démontré des effets contre l’inflammation. Les antioxydants sont, en général, également anti-inflammatoires, par exemple : les anthocyanes, la quercétine… On les trouve dans les légumes peu cuits et les fruits frais, notamment les baies. Les épices et en particulier le curcuma mais aussi le gingembre, le basilic, le romarin… Les conseils pratiques d’Anti-âge Intégral :Voici notre sélection de produits naturels chez nos partenaires pour lutter contre l’inflammation : Les acides gras insaturés : oméga 3 et GLA chez Mynutrix°. Les carences en oméga 3 sont très fréquentes. Pensez à vous complémenter suffisamment longtemps (3 mois) tout en modifiant vos habitudes alimentaires (huiles de lin, noix, carthame, chanvre… pressées à froid, poisson, cuisson modérée des aliments, viandes et oeufs bios, etc…). Les plantes anti-inflammatoires, on peut les choisir selon leurs différentes propriétés : L’hygiène de vieLe sport permet de réduire les phénomènes inflammatoires chroniques quelque soit l’âge. Un bon sommeil (suffisamment long) favorise la fabrication de protéines réparatrices anti-inflammatoires (comme le LCRP). La relaxation a prouvé également ses effets sur l’inflammation dans le corps humain. Comment manger « anti-inflammatoire »Il est possible d’agir contre l’inflammation chronique au niveau de l’alimentation en choisissant ses aliments. Une alimentation proche du régime crétois (riche en légumes, huile d’olive et antioxydants, pauvre en sucres et céréales, limité en protéines animales) a d’ailleurs prouvé ses effets sur l’inflammation.
On pourrait ajouter qu’en particulier, les carences en zinc, magnésium et vitamine D favorisent l’inflammation chronique. Traitement intégral de l’inflammation chroniqueLa première chose à faire est de rechercher la ou les causes de cette inflammation qui s’est installée progressivement. Il convient ensuite de les traiter. Il existe cependant des traitements pour aider à résorber l’inflammation chronique : En allopathie : l’aspirine, la metformine et la pentoxifylline à petites doses sont employées en médecine anti-âge. La plante Boswelia serrata (et la 5-loxin qu’elle contient) est traditionnellement employée contre les articulations enflammées en médecine ayurvédique. Ses effets contre l’inflammation ont été largement démontrés depuis. Elle est employée dans l’asthme, l’arthrite certaines inflammations intestinales… La pregnénolone et la DHEA qui diminuent avec l’âge, peuvent avoir des effets réduisant l’inflammation car elles favorisent la synthèse du cortisol dans notre corps, le grand anti-inflammatoire naturel. De plus, la remontée du taux de ces hormones s’accompagne souvent d’une amélioration de l’humeur et des fonctions cérébrales, toujours intéressantes.. ConclusionBien qu’assez fréquente, l’inflammation chronique n’est pas partout et chez tout le monde. Il n’y a pas de raison pour paniquer ! Ceci dit, il ne faut pas la laisser s’installer dans notre corps, surtout si l’on est exposé à plusieurs des facteurs de risque vus plus haut. Pour cela, avoir une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie sont la base d’une bonne prévention. S’il existe des raisons ou des symptômes évoquant une possible inflammation chronique, il faut la confirmer par des examens biologiques. Dans le cas où elle s’est installée, alors son traitement sera : – la recherche et l’élimination des causes possibles |