Maladie de Lyme,
l'épidémie silencieuse
Dominique Vialard
rédigé le 25 février 2014 à 18h10
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Maladie de Lyme - alternativesante.fr
La maladie de Lyme est un syndrome bien complexe devant lequel la
médecine officielle est démunie. Il s'agit d'une maladie endémique
induite par certaines tiques porteuses d'un micro-organisme spiralé, le
Borrelia burgdorferi. Les troubles ont été identifiés pour la première
fois à Lyme dans le Connecticut, puis dans d'autres États d'Amérique.
Cette affection se développe dramatiquement en Europe depuis quelques
années et cet été, si vous battez un peu la campagne, il n'est pas
impossible que vous croisiez la route d'une tique infectée. Alors lisez
plus bas le protocole de soin naturel que je vous propose.
La
maladie de Lyme étant devenue un véritable fléau aux Etats-Unis et au
Canada, nous publions, en dessous de ce texte, une version anglaise de
cet article. See english version below.
Cette maladie tire son nom d'un petit village du Connecticut où
ont été identifiés les premiers cas au milieu des années 70. Pour la
petite histoire, il y avait à l'époque tout près de ce village
un laboratoire de recherches bactériologiques de l'armée américaine...
Depuis il a été fermé. Faut-il y voir un lien de cause à effet ?
On ne le saura sans doute jamais. Toujours est-il que cette maladie
transmise par les tiques portées par des animaux sauvages, daims et
chevreuils entre autres, a progressé de manière fulgurante aux
Etats-Unis. Elle s'étend désormais en Europe et en Australie de façon
alarmante.
Grâce à la mobilisation publique et au relais des médias, de plus en plus de malades sont désormais diagnostiqués. La
maladie, disent-ils, est bien connue, bien traitée. Ceux qui prétendent
le contraire seraient des mystificateurs, des charlatans et des
imposteurs ! Ou, dans le meilleur des cas, des « experts autoproclamés » dont les théories scientifiques « ne sont pas défendables ».
Ceux qui ont le plus travaillé sur cette maladie et qui ont élaboré
des solutions sont poursuivis et condamnés. C'est le cas de Bernard
Christophe, pharmacien diplômé et spécialiste des maladies parasitaires.
Il étudie la maladie de Lyme depuis 30 ans et, ayant découvert la
puissance des huiles essentielles contre les parasites, il a même mis au point un remède qui obtient des résultats probants, le Tic Tox. Ne cherchez pas à vous en procurer en France, la vente est interdite. Il vous faudra aller en Suisse ou en Belgique.
Il y a heureusement une formule presque équivalente
et qui a bonne réputation auprès des malades (bien que le fabricant ne
mentionne jamais cette indication, pour ne pas s'attirer d'ennuis). Vous
pouvez l'utiliser immédiatement sur la morsure pour tuer immédiatement
les éventuelles bactéries (les borrélies), ou bien l'utiliser en cure si
la morsure à eu lieu dans le passé. Vous la découvrirez un peu plus loin.
Des charlatans, et des caisses noires?
L'Allemagne, où cette enquête a été menée, est un laboratoire avancé
pour étudier le phénomène. Avec plus d' un million de malades traités en
2010 selon la sécurité sociale allemande, c'est le pays le plus touché en Europe après l'Autriche. Et
outre-Rhin, la maladie de Lyme fait l'objet d'un vrai business. Avec
ses charlatans, sûrement, et ses profiteurs. Comme l'industrie
pharmaceutique qui, selon la responsable de la Fédération Allemande de
la Borréliose s'engraisserait à coups d'antibiotiques sur le dos des
malades.
Selon cette femme très combative qui a connu le calvaire de la
maladie, il y aurait même dans ce pays « une cagnotte » de l'industrie
pharmaceutique qui rétribuerait médecins et experts pour « continuer à
minimiser la maladie de Lyme ». L'intérêt de ces grandes
manœuvres ? Soutenir le business de tests diagnostiques réputés peu
fiables et d'antibiothérapies coûteuses prescrites à tout va.
Plus de 3 millions de malades ?
Comparée à Allemagne, où cette maladie infectieuse transmise par les
tiques fait des ravages, la France serait, selon les autorités
sanitaires, un Eden. Il n'y aurait dans notre pays que 12 000 à
15 000 nouveaux cas par an selon les estimations officielles. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) dénombre pour sa part 5 500 cas déclarés. C'est tout ! Et
encore, certains médecins vous diront qu'on exagère, comme en
Allemagne, qu'on fabrique une maladie chronique qui plonge nombre de
personnes dans la peur « à partir d'une maladie facilement identifiable
».
Pourtant, selon le Pr Christian Perrone, chef du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches, qui l'étudie depuis de longues années, plus de 5% des populations, au minimum, seraient touchés, soit, en France, plus de 3 millions de personnes.
Plus qu'une maladie, un calvaire !
À part dans l'Est de la France, où la maladie est endémique, les
médecins connaissent très peu la maladie de Lyme, sinon pas du tout. De ce fait les vrais risques de la maladie de Lyme sont méconnus.
Ceux qui l'ont voient souvent 3 ou 4 médecins avant qu'enfin, on
évoque Lyme. On fait des tests, on ne trouve rien et un jour ou l'autre,
on finit par se retrouver chez le psychiatre avec des
antidépresseurs... entrant ainsi dans une spirale infernale dont on sort
rarement indemne. C'est un peu
l'histoire de la syphilis, qui autrefois était considérée comme une
maladie mentale, avant qu'on ne découvre qu'elle était due à une
bactérie. Et le parallèle n'est pas gratuit : la bactérie de la syphilis appartient à la même famille des spirochètes que les borrélies de la maladie de Lyme.
Des bactéries organisées et intelligentes?
Les borrélies, dont on connaît bien maintenant les nombreuses
sous-espèces, sont des bactéries d'un genre très particulier. Ce sont
des spirochètes, qui se caractérisent par une forme spiralée. Grâce à
cette configuration, et à leurs capacités motrices bidirectionnelles, elles sont capables de déjouer toutes les stratégies du système immunitaire.
Elles sont capables de prendre une forme particulière, dite « forme L »
: une stratégie redoutable propre aux bactéries les plus intelligentes
qui leur permet de se cacher dans des kystes sphériques dans tous les
tissus et tous les organes.
De cette manière, elles échappent aux antibiotiques et aux globules
blancs. A partir de l'intestin de la tique qui suce le sang humain, les
borrélies remontent dans son système digestif puis s'insinuent dans le
derme, entre les cellules de peau et les fibres de collagène. Elles
provoquent des dégâts sur la peau (dermo-borréliose), s'en prennent très
rapidement aux articulations (arthrite de Lyme), en particulier du
genou, aux nerfs (neuro-borréliose) et peuvent même atteindre le cerveau
et en dernier ressort le cœur.
Les symptômes :
un inventaire à la Prévert
La maladie évolue classiquement en trois phases, mais ce n'est pas
toujours aussi évident. Une phase peut manquer ou passer inaperçue. Et
les différents symptômes - certains experts allemands en répertorient jusqu'à 160 ! -
peuvent parfois se mélanger, sans qu'il y ait de symptômes spécifiques
qui permettraient de reconnaître immédiatement la maladie. Ce qui rend
le tableau clinique de cette infection multiforme complexe, et le
diagnostic difficile.
La phase primaire se caractérise par la survenue d'un érythème
(rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de
la tique. Mais il peut aussi ne pas apparaître, cela dépend de l'espèce
de borrélie (c'est toutefois le plus souvent le cas en Europe). Il
survient de 3 à 30 jours après la piqûre. Puis, dans la 2ème semaine de
son apparition, il pâlit en son centre et disparaît en quelques jours
voire quelques semaines. Cette phase s'accompagne souvent d'un état
fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, ou maux de
tête.
La phase secondaire correspond à la dissémination de la bactérie dans l'ensemble du corps. Elle débute quelques semaines à quelques mois plus tard. Les symptômes observables ici sont :
- Des signes cutanés : souvent semblables à l'érythème chronique de la
phase primaire, sous forme de nodule situé au niveau d'un pavillon
d'une oreille ou d'un mamelon.
- Des signes neurologiques : méningites, névrites (inflammation des
nerfs) souvent très douloureuses avec des maux de tête et une
sensibilité cutanée exacerbée.
- Des signes rhumatologiques : atteintes de plusieurs articulations,
dont souvent le genou, qui deviennent enflées, chaudes, rouges et
douloureuses. Ce rhumatisme évolue par poussées espacées de périodes de
rémission d'environ un mois.
La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l'infection. Elle se remarque par :
- Des manifestations neurologiques et lésions démyélinisantes proches de la sclérose en plaques.
- Des signes rhumatologiques proches de ceux de la polyarthrite rhumatoïde.
- Des signes dermatologiques : plaques violacées évoluant vers la sclérose associée à des arthrites et des neuropathies.
Diagnostic difficile, analyses trompeuses
Le diagnostic de la maladie n'est pas aisé, aussi bien à cause de sa
mauvaise connaissance tant par les malades que par les médecins, mais
aussi en raison des très nombreux aspects qu'elle peut présenter. On
a vite fait de diagnostiquer une mononucléose ou une fibromyalgie, et
ce ne sont que deux exemples, là où plus probablement se cache une
borréliose. Et ce qui ne facilite pas les choses, c'est que
beaucoup de malades ne se souviennent d'aucune piqûre de tique, ce qui
rend le diagnostic encore plus difficile.
Il est d'ailleurs très probable que la maladie soit transmise par
d'autres voies que la piqûre de tique comme la transfusion sanguine, la
grossesse, et l'on suspecte aussi les piqûres de moustiques, d'araignée
et même d'aoutats?
Des tests de dépistage made in USA
Dans tous les cas, votre médecin demandera des analyses de sang : ce
sera surtout la sérologie de Lyme (test ELISA et Western Blot) qui
recherchera les anticorps contre la Borrelia burgdorferi (avec dosage
des IgG et des IgM) qui permettra le diagnostic lorsqu'il est positif.
Mais il existe un nombre important de faux négatifs, ne serait-ce que
parce que la Borrelia burgdorferi, si elle est dominante aux Etats-Unis
où la maladie fait aussi des ravages, est plutôt minoritaire en Europe.
Chez nous, on retrouve plus souvent Borrelia afzelii, bactérie
dermatrope (qui cible la peau) et Borrelia garinii neurotrope. C'est
ainsi qu'on estime qu'il y aurait de 30 à 55% de faux négatifs à la maladie.
Ainsi, une sérologie positive est un élément affirmatif, mais une
sérologie négative ne peut pas permettre d'éliminer formellement une
maladie de Lyme.
Les antibiotiques :
nécessaires mais pas suffisants
Le traitement classique de la maladie de Lyme consiste en une antibiothérapie
(les médecins allemands ont raison) puisque la maladie est due à une
bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement, jusqu'à 2
mois) et les doses (souvent moyennes ou fortes) dépendent de
l'ancienneté et de la gravité de la maladie. Le traitement antibiotique
sera d'autant plus efficace qu'il est précoce.
Ce traitement ne parvient cependant pas à guérir
tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu'elle est diagnostiquée
tardivement. Car la bactérie demeure souvent tapie dans des
sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme les hématies,
les lymphocytes, ou des points enkystés. Et elle pourra
ressurgir ultérieurement et provoquer de nouvelles pathologies
semblables à celles évoquées dans la phase tertiaire.
Tic Tox : les médecines alternatives dérangent
Face à une médecine conventionnelle relativement peu efficace, et
face à une prévalence, en France, largement sous-estimée, les
traitements naturels, une fois n'est pas coutume, sont largement
plébiscités. Les huiles essentielles et les alcalinisants en tête.
Le plus connu de ces traitements naturels, le Tic Tox, vient d'en faire les frais. Ce
produit mis au point par Bernard Christophe, un pharmacien spécialisé
en phyto-aromathérapie depuis de longues années, était jusqu'à il y a
peu l'un des rares à pouvoir endiguer la borréliose. Il était vendu par le laboratoire Nutrivital, jusqu'à ce qu'il soit interdit à la vente, au début de l'année, par l'Afssaps.
Motif officiel : le Tic Tox ne bénéficie pas d'une autorisation de mise
sur le marché (AMM) délivrée par l'Afssaps et celle-ci lui est refusée
parce que le remède contient, certes, de l'huile essentielle de sauge,
mais en dessous des normes considérées comme toxiques.
Ce qui n'est pas « officiel » est étouffé
Mais le scandale va beaucoup plus loin. Cette opération de
démantèlement du laboratoire Nutrivital (non seulement la vente du Tic
Tox est interdite mais également sa fabrication et son utilisation),
s'inscrit clairement dans une démarche visant à supprimer une approche
alternative de la borréliose.
Bernard Christophe travaille depuis longtemps sur la maladie de Lyme,
c'est l'un des spécialistes français dans ce domaine. L'homme est
excessif, certes, notamment quand il s'en prend à l'antibiothérapie
qu'il juge en échec et qui selon lui, « rend le patient plus malade
qu'il ne l'était », mais il met le doigt sur les déficiences des
méthodes officielles et sur l'étonnante absence d'une véritable
recherche de solutions de la part des autorités médicales.
Devant l'incroyable manque de fiabilité du test
ELISA, Bernard Christophe s'est tourné vers un test allemand, le test
All-Diag (de Mikrogen) beaucoup plus fiable car tenant compte des
souches de bactéries européennes et pas seulement des souches
américaines comme le test ELISA dont les seuls résultats font souvent
foi chez les médecins.
Comme par hasard, l'Agence régionale de santé (ARS) a
ordonné, en début d'année, la fermeture manu militari du laboratoire
strasbourgeois du Dr Schaller, qui proposait ce test depuis 2007. Ce
laboratoire est bien connu de nombre de patients qui ont fait appel à
lui pour un diagnostic sûr. Il n'a maintenant plus l'autorisation
d'exercer. Le texte préfectoral motivant cette décision pointe un «
diagnostic de la maladie de Lyme par biologie moléculaire non validé,
non conforme aux recommandations officielles en vigueur ».
Procès Bernard Christophe/ Viviane Schaller, du nouveau
La juge du tribunal correctionnel a demandé un report d'audience au
13 mai 2013 "pour complément d'information". Voici ce que nous écrit
Bernard Christophe à propos de ce
report : "Pour nous, Viviane
Schaller et moi-même, cela semble être un début de revirement. Mme le
Président a demandé le report de cette affaire et il me semble qu'elle a
compris, au vu de mes arguments, que je n'étais ni charlatan, ni
escroc, et que cette affaire méritait donc des compléments
d'informations pour pouvoir dégager la vérité et ainsi pouvoir juger
cette affaire qui, à mon sens, n'aurait jamais dû atterrir dans un
tribunal correctionnel. Visiblement les arguments dits « scientifiques »
des seuls « experts » strasbourgeois n'ont pas convaincu Mme le
Président car il y a d'un côté deux « experts » et de l'autre des
dizaines de milliers de malades qui souffrent depuis des années et même
décennies du déni de la maladie de Lyme ou borréliose de Lyme
chronique, déni que je dénonce également depuis bientôt 15 ans."
Un prix Nobel l'a dit tout haut
Déjà en 2008, dans son livre « Les combats de la vie ? Mieux que guérir, prévenir »,
que j'ai eu le bonheur d'écrire avec lui, le professeur Luc Montagnier,
prix Nobel de médecine, balayait le déni officiel qui pèse sur cette
maladie et affirmait la réalité de cette maladie et de sa forme
chronique.
La bactérie incriminée induit selon lui « un double méfait » :
«
Une maladie aiguë, d'une part, se manifestant de façon visible par des
arthrites, des troubles cardiaques et des fatigues qui ne durent pas.
D'autre part et malheureusement aussi, une infection chronique pouvant
perdurer plusieurs années et laissant parfois des séquelles
neurologiques (paralysies faciales) ou cutanées (atrophies). »
Selon Luc Montagnier, la borrelia crée un stress oxydant dans
l'organisme à l'instar de ce qui se passe dans bien des infections
froides, silencieuses. Et elle peut s'associer facilement à d'autres agents pathogènes.
En 2008, il relevait déjà ce danger tout en insistant sur la nécessité
d'aller contre le dogme médical qui veut qu'on utilise les antibiotiques
avec parcimonie : « La Borrelia peut s'associer à un autre agent
connu pour être à l'origine de la maladie dite des griffes de chat*, une
Bartonella Henselae .
L'association de ces deux micro-bactéries entraîne une maladie chronique plus grave, avec des réactions auto-immunes fortes.
Un traitement composé de plusieurs antibiotiques et administré en
longue durée est nécessaire pour se débarrasser de cette infection.
Souvent la forme chronique est ignorée et le médecin non averti prescrit
simplement une cure-flash d'antibiotiques pour 15 jours, poussant ce
faisant le germe à s'installer durablement sous une forme masquée.
Grave erreur ! Alors qu'il faudrait continuer le traitement jusqu'à disparition de tous les signes de la présence du germe »
Une épidémie mondiale, comme le Sida
Comme le Pr Perronne, comme d'autres, de plus en plus nombreux, le Pr
Montagnier poursuit ses recherches sur la borréliose. Avec des avancées
importantes et un constat : la maladie s'est maintenant généralisée : « Le monde entier est infecté. Pas comme le Sida, mais presque », a-t-il affirmé début mars dans un entretien avec une journaliste de LaNutrition.fr tout en regrettant qu'il y ait encore « un débat pour dire que l'infection chronique n'existe pas ». Et de mettre lui aussi le doigt sur le plus gros problème : « C'est sous-estimé par les médecins et en plus les tests sérologiques ne sont pas très fiables ».
Le Nobel estime qu'il faudrait utiliser les tests moléculaires comme
la PCR (Polymerase chain reaction), technique permettant d'amplifier des
séquences spécifiques d'ADN ou d'ARN et de détecter ainsi les
bactéries, même cachées.
Comment se faire dépister,
comment se soigner ?
Le seul laboratoire en France compétent pour le faire étant désormais
fermé, le plus sûr est de traverser le Rhin pour obtenir un diagnostic
sûr. Quoi qu'on en dise, les Allemands connaissent et maîtrisent
beaucoup mieux que nous - ce n'est pas difficile - cette infection.
Quant au traitement, officiellement, il passe par une antibiothérapie
longue que seul un médecin averti pourra vous prescrire. C'est là un
challenge : trouver un thérapeute qui n'a pas peur de la Sécurité
sociale. Ou alors, là aussi, mieux vaut aller en Allemagne. Ce n'est pas
si loin, et ce n'est qu'un petit investissement au regard des
conséquences pénibles de la borréliose.
Si vous choisissez cette voie de traitement, il est important
de prendre des pro-biotiques en complément et de ne pas laisser
s'installer des champignons et autre candidose en réaction. D'où l'intérêt d'être conseillé par un naturopathe en parallèle du médecin.
Le protocole de prévention et d'attaque
D’abord les mesures préventives
Vous vous promenez dans les bois, une tique se laisse tomber d’un
arbre, et toc ! Vous tombe dessus. La sale bête étant munie d’une vrille
perce immédiatement un petit trou dans votre peau (sous anesthésie),
rentre la tête, et verrouille son ancrage avec les pattes. Là, elle peut
à loisir se gorger de votre sang jusqu’à ce que vous vous aperceviez
éventuellement qu’une petite boule émerge de votre peau.
Donc,
lorsque l’on compte se promener ou travailler dans une zone à tiques,
s’enduire d’une huile de massage comme l’huile Weleda à l’arnica. En
tout état de cause, à chaque retour de promenade, bien explorer la
surface de la peau, surtout celle qui n’était pas protégée par les
vêtements. À noter qu’il faut éviter d’appuyer sur le ventre du parasite
rempli de votre sang, car cela le ferait régurgiter dans votre système
sanguin avec l’éventuel Borrelia si la tique est infestée. Il convient
toujours de désinfecter l’endroit avec une huile essentielle telle que
l’HE de girofle.
Rappelez-vous qu’il existe en pharmacie des kits
de « démonte-tiques », sorte de mini pied-de-biche avec lequel on
dévisse la tique dans le sens anti-horaire – ce qui permet d’extraire la
tête avec le corps. Sinon il repousse…
Autre méthode :
enduire abondamment la tique d’huile d’olive plusieurs fois par jour.
Elles s’asphyxient en 24 heures, se dessèchent et tombent d’elles-mêmes
sans douleur pour le porteur.
Nota : Tout ceci est valable également pour les chiens et les chats
En traitement d'attaque
La plupart des traitements officiellement proposés sont des
antibiotiques et des corticoïdes ; ils sont décevants, inefficaces et
même dangereux puisqu’ils ne font que faire retrancher le parasite dans
des organes de plus en plus profonds et de plus en plus vitaux sans
jamais l’éliminer. En effet, tous les médicaments du type stéroïde,
corticoïde ou immuno-suppressifs sont contre-indiqués.
- Stratégie symptômatique durant les poussées
Le Borrélia produit en permanence des neurotoxines qui s’accumulent
dans les graisses. Plus la maladie est ancienne et plus la charge de
toxines est élevée. Généralement, ce sont les organes les plus faibles
qui sont atteints en premier lieu. La première chose à faire est
d’éliminer un maximum de toxines, ce qui aboutit à faire régresser
rapidement les symptômes pénibles de la poussée.
Donc, premier geste :
Charbon activé
: 1 cuil. à soupe matin et soir dans de l’eau froide pendant 15 jours.
Le charbon crée en plus une barrière au niveau intestinal dans le trajet
migratoire classique du Borrelia : tissus graisseux – bile – intestin –
sang – nerfs. Il faudra réitérer la cure d’adsorption des toxines à
chaque fois que des symptômes se manifesteront, et ce tant que le
parasite ne sera pas complètement éradiqué.
- Le traitement curatif d’éradication
La méthode Jim Humble : le chlorite de sodium
Cette
technique, bien que combattue par la médecine officielle (concurrence
oblige), a sauvé des dizaines de milliers de vies (malaria, maladies
infectieuses graves). De par mon expérience de près de cinq années,
c’est le seul traitement avec lequel j’ai obtenu des résultats
définitifs. Il est néanmoins nécessaire d’être très attentif dans les
réactions du corps face aux dosages, car c’est très puissant…..
C’est pour cela que le traitement doit être progressif pour
surveiller à quel moment précis, éventuellement, l’organisme se rebelle
par des nausées ou des vomissements. Si cela commence à se produire,
stopper tout et prendre du bicarbonate de sodium (pharmacie) – dissoudre
50 g par litre d’eau, et prendre 3 à 4 ½ verres dans la journée, ce qui
neutralise le produit. Reprendre le traitement le lendemain en baissant
la dose (nb. de gouttes).
Se procurer un flacon de Chlorite de sodium (Sanchlor) chez Apoticaria (voici le lien)
- Commencer par une goutte du produit à mettre
dans un verre. - Y ajouter 5 gouttes de jus de citron.
- Laisser 2 min pour la réaction chimique donnant naissance
à l’ion dioxyde de chlore. - Ajouter ensuite de l’eau (non chlorée) et éventuellement
du jus de fruit (pour le goût) et boire cela le matin et le soir. - Le lendemain, passer à 2 gouttes de chlorite et 10 gouttes
de citron matin et soir. - Le surlendemain passer à 3 gouttes de chlorite et 15 gouttes de citron (5 gouttes de citron par goutte de chlorite).
- Rajouter 1 goutte de chlorite chaque jour jusqu’à 6 gouttes
et rester à 6 gouttes .
On peut monter jusqu’à 12 gouttes, mais prudemment en ayant sous le
coude le bicarbonate. Mais le mieux est de rester ou redescendre à 6
gouttes ou même moins pendant 6 à 8 mois pour être sûr de la
stabilisation en profondeur.
Comment ça marche ?
L’ion ClO² très électro négatif est un micro-explosif. Il passe dans
le sang et s’associe à l’hémoglobine des globules rouges qui le confond
avec de l’oxygène, et le transporte dans tout l’organisme. Les globules
rouges se retrouvent tels des Kamikases bardés de dynamite. Toute
rencontre avec un élément non conforme (bactérie ou virus pathogène,
poison, toxine….) déclenche une micro explosion grillant « l’ennemi ».
Au bout d’une douzaine d’heures, le dioxyde de chlore se transforme en
chlorure de sodium NaCl inerte, et c’est pour cela qu’il faut réitérer
les prises matin et soir.
Argent colloïdal : 1 cuil. à soupe 3 fois par jour.
Voir notre article sur l'argent colloïdal
Le
dioxyde de chlore et l’argent colloïdal sont à ma connaissance deux
antiparasites organiques universels qui fonctionnent quand rien n’a
marché auparavant.
La solution phyto
C'est l'autre volet des traitements et pas le moindre. Car les
plantes, en particulier sous forme d'huile essentielle, montrent une
certaine efficacité. A elles seules, à moins d'être prises immédiatement
après une piqûre, elles ne suffisent pas, elles ne guérissent pas mais
elles s'avèrent être efficaces pour stabiliser l'infection et pour faire
taire ses symptômes.
J'ai demandé à mon ami Sylvain Bodiot, naturopathe et aromathérapeute dont je vous conseille d'écouter l'émission mensuelle sur Radio Médecine Douce (ici), de me donner son protocole pour la maladie de Lyme. Voici sa prescription, pour vous :
Faites réaliser par votre pharmacien, le mélange suivant :
- HE Cinnamosma fragrans 10 ml
- HE Cinnamomum camphora ct cinéole 5 ml
- HE Eucalyptus radiata ssp radiata 3 ml
- HE Melaleuca alternifolia 3 ml
- HV de noisette 30 ml
Appliquez sur les avant bras et le thorax (8 à 10 gouttes) pendant 15 jours chaque mois (du 1er au 15).
Puis prendre par voie orale et pendant 20 jours (1 gélule 3 fois par
jour) la synergie d'huiles essentielles ci-dessous (à faire aussi
réaliser par le pharmacien)
- HE Eugénia caryophyllus 25 mg
- HE Citrus lemon (z) 25 mg
- HE Origanum compactum (25 mg)
- Exc QSP 1 gélule gastro résistante n°2 N° LX
Cessez le traitement totalement pendant 7
jours puis le reprendre, le tout pendant 4 mois. En complément,
n'oubliez pas de prendre le plus possible d'antioxydants, de la
propolis, de l'extrait de papaye fermentée, de la vitamine C liposomale
en cures prolongées pour remonter le système immunitaire et contrecarrer
le stress oxydant. Prenez aussi de l'Echinacéa purpurea en teinture
mère du 1er au 10ème jour de chaque mois.
Un remplaçant du Tic Tox ?
Il faut citer ici une synergie d'huiles essentielles qui existe
depuis plus de vingt ans et qui a fait ses preuves dans la lutte contre
les virus et les infections microbiennes. Cette synergie est aujourd'hui
employée avec succès par de nombreux patients infectés par les
borrélies. Elle n'est pas interdite à la commercialisation (notamment
parce que son fabricant ne fait aucune allusion à la maladie de Lyme
dans ses documents de vente). Elle a pour nom Alternativ'aroma et mélange, dans une base d'huile végétale de Perilla frutescens bio, des huiles essentielles de :
- Cinnamomum camphora bio,
- Melaleuca quinquinervia bio,
- Trachyspermum ammi,
- Laurus nobilis bio,
- Origanum compactum bio,
- Cinnamomum zeylanicum bio,
- Eugenia caryophyllus bio,
- Citrus paradisii bio,
Si vous souffrez de la maladie de Lyme, cela ne vous coûtera que
quelques euros pour vérifier si les symptômes dont vous souffrez sont
atténués par la prise de ce mélange. Normalement, vous devriez ressentir
une amélioration au bout de 3 semaines de prise (20 gouttes, soit 1mL, à
diluer avant un repas, dans un verre d'eau, une cuillère de miel ou un
support neutre. Un flacon vous fera 15 jours). Mais méfiez-vous, car la
bactérie est particulièrement résistante. Il est donc conseillé de
faire ensuite trois mois de cure . Ainsi, les huiles essentielles auront
le temps d'imprégner l'ensemble de votre organisme et ne laisseront
aucune échappatoire aux bactéries.
Si vos symptômes sont très handicapants, je vous recommande de faire
d'abord un traitement d'attaque de deux semaines (20 gouttes, soit 1mL, à
diluer avant chaque repas, dans un verre d'eau, une cuillère de miel
ou un support neutre, 3 fois par jour). Un flacon vous fera alors 5
jours.
Pour vous procurer 1 flacon d'Alternativ'aroma cliquez ici
Pour vous procurer 15 flacons d'Alternativ'aroma cliquez ici
PS : une dernière chose, n'ébruitez pas trop cette solution
sur les forums ou les réseaux sociaux (ou en tout cas soyez prudents),
car vous pourriez attirer bien des ennuis à ce fabricant et nous ne
pourrons plus trouver en France de remède naturel simple à la maladie de
Lyme.